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Faustine Noël du génie dans la main

Médaillée de bronze en double mixte aux côtés de Lucas Mazur, Faustine Noël mise tout sur sa main pour faire des merveilles en para-badminton.

Faustine Noël a permis à Lucas Mazur de remporter sa deuxième médaille de bronze de ces Jeux Paralympiques, et c’est pour elle la première en double mixte. La Nantaise décroche ainsi sa première médaille de bronze aux Paralympiques. Handicapée de la jambe, celle-ci tremble lors des moments de stress, ce qui l’empêche d’effectuer certains mouvements essentiels au badminton.

Noël mise donc tout sur sa main, et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre native de Loire-Atlantique a « de l’or dans le poignet ». C’est grâce à cela qu’elle compense son handicap, qui ne l’empêche pas d’être double championne d’Europe, médaillée d’argent aux Championnats du monde et vice-championne paralympique à Tokyo, déjà avec le même partenaire et toujours en double mixte.

Son handicap est plus neurologique que physique, car Faustine peut marcher normalement en dehors des situations de stress. Un exemple inspirant qui prouve que l’on peut compenser un handicap et que rien n’est réellement impossible avec du mental et de la volonté.

#héroinedecesjeux

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Nathalie Benoit à l’aise sur l’eau

Les Bleus ont également brillé en aviron lors de ces Jeux paralympiques. La Française Nathalie Benoit a décroché une médaille de bronze, l’occasion de revenir sur son parcours exceptionnel.

Nathalie Benoit, véritable héroïne, est professeure à Marseille. Atteinte de sclérose en plaques, une maladie qui paralyse partiellement ses membres, cette native d’Aix-en-Provence débute sa carrière dans l’aviron en 2008 après avoir commencé par le basket.

Notre championne enchaîne rapidement les succès : une 7ᵉ place en 1997 aux championnats de France. En 2012, elle décroche une médaille d’argent aux Jeux paralympiques de Londres. L’année suivante, en 2013, elle réalise un exploit unique en effectuant à la rame le trajet Paris-Lyon-Marseille. Par la suite, elle devient championne du monde et d’Europe, avant de terminer troisième aux Jeux de Tokyo et à Paris, montant ainsi sur la dernière marche du podium et ajoutant une médaille de bronze à son palmarès.

Ses élèves peuvent être fiers de leur institutrice, une source d’inspiration pour tous. Espérons que Nathalie continue sur cette belle lancée et contribue au rayonnement de l’aviron paralympique.

#heroinedesjeux

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Yohan Peter le dernier mousquetaire de l’équipe

Souvent dernier relayeur, Yohan Peter a participé à la conquête de ce podium, l’occasion de revenir sur son parcours

La pression du dernier tireur, Yohan Peter la connaît bien. C’est lui qui offrira le dernier point lors du match pour la médaille de bronze contre l’Italie

Spécialiste de l’épée, il troque son arme préférée pour le fleuret. Il participera à ses premiers championnats d’Europe l’année suivante. Il remporte la médaille d’argent. Le natif de Villeneuve-Saint-Georges remporte également deux médailles de bronze lors de ces mêmes championnats. Yohan Peter monte également sur la dernière marche du podium puis deviendra vice-champion du monde de fleuret à Varsovie en 2022.

Sa force et son mérite sont à souligner, d’autant que notre héros a déjà été médaillé de bronze par des équipes lors de ses dernières participations aux Jeux paralympiques, lui qui a commencé au club des Mousquetaires du Val d’Europe.

#hérosanonyme

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Ludovic Lemoine la flèche de l’équipe

Expérimenté et considéré comme l’un des meilleurs escrimeurs paralympiques de sa génération, Ludovic Lemoine a joué un rôle clé dans l’obtention de la médaille de bronze de l’équipe de France. Sa rapidité et sa polyvalence ont été des atouts majeurs.

Spécialiste du fleuret et du sabre, il fait preuve d’une agilité remarquable avec ces deux armes, rendant son style de combat redoutable face à n’importe quel adversaire. Né à Vannes, en Bretagne, mais Auvergnat d’adoption, ce Breton, qui vit aujourd’hui à Clermont-Ferrand, a dû être amputé de la jambe gauche après la détection d’une tumeur dès son plus jeune âge. Il combat en fauteuil roulant.

Son palmarès est impressionnant : douze titres de champion de France, quinze médailles de bronze en Coupe du monde, deux titres de champion du monde et trois médailles paralympiques. Il a remporté l’argent au fleuret par équipes à Londres en 2012, puis deux médailles de bronze dans la même discipline, toujours par équipes, à Rio en 2016 et à Paris en 2024, au Grand Palais.

Très tôt après son opération, Lemoine s’est réfugié dans l’escrime, qu’il a perçue comme un véritable exutoire. Véritable leader technique, il pourrait, on l’espère, mener un jour son équipe au titre paralympique.

#herosdecesjeux

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Damien Tolkatins doyen des fleuristes

Le plus âgé et le plus expérimenté des escrimeurs en équipe, Damien Tolkatins, a participé à la conquête de cette médaille de bronze avec ses coéquipiers. Un parcours semé d’embûches pour notre fleuriste!

L’équipe de France masculine de fleuret en fauteuil roulant a décroché la médaille de bronze lors de ces Jeux paralympiques. Parmi les tireurs (terme qui désigne un escrimeur disputant un match) se trouve un vieux briscard du nom de Damien Tolkatins. Âgé de 55 ans, le natif de Clermont-Ferrand s’est très tôt intéressé à l’escrime. L’Auvergnat dispute une Coupe du monde junior dans son arme de prédilection, le fleuret.

En 1999, lors d’une compétition sur le circuit national, il ressent d’importantes douleurs. Le diagnostic est clair : une maladie l’empêche de pratiquer des sports comme l’escrime. Il se retrouve alors en fauteuil roulant. Cyril Moré, escrimeur handisport, le convainc en 2012 de rejoindre l’équipe paralympique.

Côté palmarès, Tolkatins remportera un championnat du monde et décrochera huit médailles de bronze dans cette compétition. Il s’adjugera également deux médailles d’argent aux championnats d’Europe, ainsi qu’une médaille d’or, devenant ainsi vice-champion paralympique à Londres par équipe. Il montera également trois fois sur la troisième marche du podium lors des Jeux paralympiques de Rio, Tokyo et Paris, dans l’enceinte du Grand Palais.

Il faut souligner la grande force mentale et physique dont il a fait preuve pour reprendre l’escrime après tant d’années et dans de telles conditions. L’âge n’ayant pas d’emprise sur Damien Tolkatins, on ne peut qu’espérer que son expérience et ses performances continueront d’aider l’équipe de France, que ce soit sur la piste ou au sein du staff.

#hérosetdoyendecesjeux

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