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Émilie Aquistpace la guide de la bande

Cas particulier, Émilie Aquistpace est la seule championne paralympique de ces Jeux à ne pas avoir de handicap. Considérée comme une guide, elle a su mener son équipe vers la médaille.

C’est un cas un peu spécial, car Émilie Aquistpace ne souffre d’aucun handicap. Rameuse valide, elle a souhaité participer de son plein gré aux Jeux paralympiques. En tant que guide, elle a aidé son équipe à décrocher un podium paralympique.

La Nordiste s’est très tôt orientée vers ce sport. La « Ch’tie », native de Lille, a entamé en parallèle des études à Sciences Po Lille et à l’université de Grenoble. Comme de nombreux sportifs, elle est réserviste de la Marine nationale et de la Gendarmerie, au sein des chasseurs alpins. Elle est également sous-préfète de Château-Chinon, dans la Nièvre, depuis le 16 septembre 2024.

Côté sportif, Émilie est devenue vice-championne du monde en 2023 en équipe mixte, après avoir déjà décroché une médaille d’argent en 2022, toujours en équipe. Aquistpace a aussi remporté une médaille de bronze, notamment lors de championnats du monde et d’Europe, avant celle obtenue lors de ses premiers Jeux paralympiques avec l’équipe mixte.

Un esprit d’équipe et une ouverture sur le monde qui forcent le respect et devraient servir d’exemple pour faire évoluer les mentalités.

#persooneinspirantequifaischangerlesmentalité

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Candyse Chaffra benjamine de cette équipe d’aviron 

Plus jeune médaillée de ces Jeux Paralympiques, Candyse Chaffra est la benjamine de l’équipe médaillée en aviron. À son jeune âge, un grand avenir dans ce sport lui tend déjà les bras.

Candyse Chaffra est âgée de 18 ans, à peine quelques semaines au moment d’obtenir cette médaille de bronze en équipe.
Originaire de Cannes, la jeune athlète commence l’aviron à 11 ans. Mais en 2017, une tumeur l’oblige, malgré plusieurs opérations, à être amputée de la jambe gauche. En parallèle de ses études, notre prodige poursuit l’aviron, mais en handisport.

Vice-championne d’Europe par équipe en 2024 en Hongrie, elle remplace au pied levé Erika Suzanne, la titulaire de l’équipe de France, et participe ainsi à ses premiers Jeux Paralympiques. Son ascension fulgurante s’est particulièrement accélérée cette dernière année.

À un si jeune âge, faire preuve d’une telle détermination et d’un mental d’acier pour surmonter cette épreuve force le respect et l’admiration. Ses performances témoignent déjà d’une grande athlète en devenir, que l’on espère voir couronnée de titres et de médailles d’or pour elle et pour le sport paralympique français.

#héroinseduqutien

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Margot Boulet Gendarmette du navire

Si la rigueur est de mise dans cette équipe, c’est aussi grâce à Margot Boulet. Gendarme de profession, victime d’un accident, elle a su rebondir après les épreuves de la vie.

Margot Boulet a toujours eu le sens du service civique. Née à Provins, elle s’engage très jeune dans la Gendarmerie nationale en 2012 avant d’intégrer le GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale).

Lors d’un exercice de parachutisme en 2018, elle se blesse très violemment, ce qui la paralyse. Retraitée de la Gendarmerie, notre héroïne se lance alors dans le sport et découvre l’aviron en 2019. La même année, elle intègre l’équipe de France.

Médaille de bronze aux Jeux de Tokyo, elle récidive en 2024 avec une nouvelle médaille de bronze, cette fois à domicile. Aux championnats du monde à Belgrade, en Serbie, elle décroche également le bronze. En 2021, à Venise, elle devient vice-championne d’Europe.

On lui souhaite à présent son premier titre en individuel ou en équipe. Son histoire témoigne une fois de plus que, lorsque la vie ou le destin vous met à terre, se relever est toujours possible. Un bel exemple de résilience et d’esprit d’équipe.

#héroineduqutidien

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Rémy Taratot le leader de la team aviron

Rémy Taratot occupe une place de leader dans l’équipe d’aviron médaillée lors des Jeux paralympiques de Paris 2024, l’occasion de revenir sur son parcours. 

L’aviron par équipes a également brillé, à l’instar du cyclisme : le para-aviron a rapporté son lot de médailles à la déflagration tricolore. Tous et toutes sont des héros et héroïnes, mais s’il faut commencer par un portrait, ce serait celui de Rémy Taratot, le « leader » de l’équipe médaillée de bronze.

Originaire de Marseille, notre rameur est atteint d’une atrophie du nerf optique, ce qui l’oblige à porter des lunettes de soleil parfois. Malgré ce handicap, il commence l’aviron très jeune et intègre l’équipe de France en 2009. Il monte sur « la boîte » (le podium, en langage sportif), mais chaque fois à la dernière marche.

En 2018, aux championnats du monde, il décroche la médaille de bronze, une performance réitérée par équipes mixtes ou en individuel aux Jeux paralympiques de Tokyo, ainsi qu’aux championnats d’Europe en 2020 et 2022. Son expérience a été précieuse lors de la conquête de cette troisième place, très appréciée par ses coéquipiers et coéquipières.

Rémy Taratot est peut-être l’une des meilleures incarnations du rôle de leader d’équipe. Souhaitons-lui des titres en or ou, à tout le moins, de nouvelles breloques d’argent !

#hérosetleaderdecesjeux

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Laurent Chatard sous l’eau malgré le drame

Médaillé de bronze lors des Jeux paralympiques, Laurent Chatard a vécu un drame qui l’a rendu handicapé. Pourtant, il n’a jamais abandonné le sport et est devenu l’un des meilleurs dans sa discipline, la natation.

Originaire de l’île de La Réunion, Laurent Chatard pratiquait le bodyboard, une activité aquatique proche du surf, mais avec une planche différente. Un jour de juillet 2016, alors qu’il s’exerçait à cette discipline, il fut attaqué par un requin, perdant son bras gauche ainsi que ses deux jambes.

Loin d’éprouver de la rancune envers la mer, il décida de devenir nageur. En 2019, trois ans après le drame, il devint vice-champion sur 50 mètres nage libre et décrocha la médaille de bronze en papillon. En 2021, lors des Jeux paralympiques de Tokyo, il termina hors du podium.

La consécration arriva en 2022 et 2023, lorsqu’il remporta deux fois la médaille d’or et le titre de champion du monde. Lors de ses deuxièmes Jeux paralympiques à Paris, il décrocha deux médailles de bronze sur 100 mètres nage libre et sur 50 mètres papillon, dans la seule catégorie correspondant à son handicap (celle des amputés). Un parcours de courage et de résilience qui force l’admiration

#hérosdecesjeuxetsourcedinsprationauqutidient

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