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Damien Tolkatins doyen des fleuristes

Le plus âgé et le plus expérimenté des escrimeurs en équipe, Damien Tolkatins, a participé à la conquête de cette médaille de bronze avec ses coéquipiers. Un parcours semé d’embûches pour notre fleuriste!

L’équipe de France masculine de fleuret en fauteuil roulant a décroché la médaille de bronze lors de ces Jeux paralympiques. Parmi les tireurs (terme qui désigne un escrimeur disputant un match) se trouve un vieux briscard du nom de Damien Tolkatins. Âgé de 55 ans, le natif de Clermont-Ferrand s’est très tôt intéressé à l’escrime. L’Auvergnat dispute une Coupe du monde junior dans son arme de prédilection, le fleuret.

En 1999, lors d’une compétition sur le circuit national, il ressent d’importantes douleurs. Le diagnostic est clair : une maladie l’empêche de pratiquer des sports comme l’escrime. Il se retrouve alors en fauteuil roulant. Cyril Moré, escrimeur handisport, le convainc en 2012 de rejoindre l’équipe paralympique.

Côté palmarès, Tolkatins remportera un championnat du monde et décrochera huit médailles de bronze dans cette compétition. Il s’adjugera également deux médailles d’argent aux championnats d’Europe, ainsi qu’une médaille d’or, devenant ainsi vice-champion paralympique à Londres par équipe. Il montera également trois fois sur la troisième marche du podium lors des Jeux paralympiques de Rio, Tokyo et Paris, dans l’enceinte du Grand Palais.

Il faut souligner la grande force mentale et physique dont il a fait preuve pour reprendre l’escrime après tant d’années et dans de telles conditions. L’âge n’ayant pas d’emprise sur Damien Tolkatins, on ne peut qu’espérer que son expérience et ses performances continueront d’aider l’équipe de France, que ce soit sur la piste ou au sein du staff.

#hérosetdoyendecesjeux

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Émilie Aquistpace la guide de la bande

Cas particulier, Émilie Aquistpace est la seule championne paralympique de ces Jeux à ne pas avoir de handicap. Considérée comme une guide, elle a su mener son équipe vers la médaille.

C’est un cas un peu spécial, car Émilie Aquistpace ne souffre d’aucun handicap. Rameuse valide, elle a souhaité participer de son plein gré aux Jeux paralympiques. En tant que guide, elle a aidé son équipe à décrocher un podium paralympique.

La Nordiste s’est très tôt orientée vers ce sport. La « Ch’tie », native de Lille, a entamé en parallèle des études à Sciences Po Lille et à l’université de Grenoble. Comme de nombreux sportifs, elle est réserviste de la Marine nationale et de la Gendarmerie, au sein des chasseurs alpins. Elle est également sous-préfète de Château-Chinon, dans la Nièvre, depuis le 16 septembre 2024.

Côté sportif, Émilie est devenue vice-championne du monde en 2023 en équipe mixte, après avoir déjà décroché une médaille d’argent en 2022, toujours en équipe. Aquistpace a aussi remporté une médaille de bronze, notamment lors de championnats du monde et d’Europe, avant celle obtenue lors de ses premiers Jeux paralympiques avec l’équipe mixte.

Un esprit d’équipe et une ouverture sur le monde qui forcent le respect et devraient servir d’exemple pour faire évoluer les mentalités.

#persooneinspirantequifaischangerlesmentalité

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Candyse Chaffra benjamine de cette équipe d’aviron 

Plus jeune médaillée de ces Jeux Paralympiques, Candyse Chaffra est la benjamine de l’équipe médaillée en aviron. À son jeune âge, un grand avenir dans ce sport lui tend déjà les bras.

Candyse Chaffra est âgée de 18 ans, à peine quelques semaines au moment d’obtenir cette médaille de bronze en équipe.
Originaire de Cannes, la jeune athlète commence l’aviron à 11 ans. Mais en 2017, une tumeur l’oblige, malgré plusieurs opérations, à être amputée de la jambe gauche. En parallèle de ses études, notre prodige poursuit l’aviron, mais en handisport.

Vice-championne d’Europe par équipe en 2024 en Hongrie, elle remplace au pied levé Erika Suzanne, la titulaire de l’équipe de France, et participe ainsi à ses premiers Jeux Paralympiques. Son ascension fulgurante s’est particulièrement accélérée cette dernière année.

À un si jeune âge, faire preuve d’une telle détermination et d’un mental d’acier pour surmonter cette épreuve force le respect et l’admiration. Ses performances témoignent déjà d’une grande athlète en devenir, que l’on espère voir couronnée de titres et de médailles d’or pour elle et pour le sport paralympique français.

#héroinseduqutien

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Margot Boulet Gendarmette du navire

Si la rigueur est de mise dans cette équipe, c’est aussi grâce à Margot Boulet. Gendarme de profession, victime d’un accident, elle a su rebondir après les épreuves de la vie.

Margot Boulet a toujours eu le sens du service civique. Née à Provins, elle s’engage très jeune dans la Gendarmerie nationale en 2012 avant d’intégrer le GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale).

Lors d’un exercice de parachutisme en 2018, elle se blesse très violemment, ce qui la paralyse. Retraitée de la Gendarmerie, notre héroïne se lance alors dans le sport et découvre l’aviron en 2019. La même année, elle intègre l’équipe de France.

Médaille de bronze aux Jeux de Tokyo, elle récidive en 2024 avec une nouvelle médaille de bronze, cette fois à domicile. Aux championnats du monde à Belgrade, en Serbie, elle décroche également le bronze. En 2021, à Venise, elle devient vice-championne d’Europe.

On lui souhaite à présent son premier titre en individuel ou en équipe. Son histoire témoigne une fois de plus que, lorsque la vie ou le destin vous met à terre, se relever est toujours possible. Un bel exemple de résilience et d’esprit d’équipe.

#héroineduqutidien

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Rémy Taratot le leader de la team aviron

Rémy Taratot occupe une place de leader dans l’équipe d’aviron médaillée lors des Jeux paralympiques de Paris 2024, l’occasion de revenir sur son parcours. 

L’aviron par équipes a également brillé, à l’instar du cyclisme : le para-aviron a rapporté son lot de médailles à la déflagration tricolore. Tous et toutes sont des héros et héroïnes, mais s’il faut commencer par un portrait, ce serait celui de Rémy Taratot, le « leader » de l’équipe médaillée de bronze.

Originaire de Marseille, notre rameur est atteint d’une atrophie du nerf optique, ce qui l’oblige à porter des lunettes de soleil parfois. Malgré ce handicap, il commence l’aviron très jeune et intègre l’équipe de France en 2009. Il monte sur « la boîte » (le podium, en langage sportif), mais chaque fois à la dernière marche.

En 2018, aux championnats du monde, il décroche la médaille de bronze, une performance réitérée par équipes mixtes ou en individuel aux Jeux paralympiques de Tokyo, ainsi qu’aux championnats d’Europe en 2020 et 2022. Son expérience a été précieuse lors de la conquête de cette troisième place, très appréciée par ses coéquipiers et coéquipières.

Rémy Taratot est peut-être l’une des meilleures incarnations du rôle de leader d’équipe. Souhaitons-lui des titres en or ou, à tout le moins, de nouvelles breloques d’argent !

#hérosetleaderdecesjeux

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