Auteur/autrice : Mattea

Hélios Latachoumanaya est devenu vice-champion paralympique de judo dans la catégorie des moins de 90 kilos lors des Jeux paralympiques de Paris. Originaire de la Guadeloupe, il s’impose comme l’une des étoiles montantes de ce sport.

Âgé de 24 ans, Hélios Latachoumanaya a décroché cette prestigieuse médaille le 5 septembre 2024. Bien qu’originaire de la Guadeloupe, il est né en métropole, à Tarbes. Passionné par le judo depuis son plus jeune âge, il a poursuivi ses études avec brio, obtenant son baccalauréat, puis une licence STAPS à l’Université de Toulouse

Précoce et talentueux, il a déjà surpris de nombreux experts. Médaillé de bronze aux Jeux de Tokyo, il continue son ascension fulgurante. Malgré une malvoyance qui le pousse à s’adapter, ses autres sens, exacerbés, lui donne un avantage indéniable dans une discipline comme le judo.

Champion du monde en 2021 et champion d’Europe en 2022, Hélios affiche déjà un palmarès impressionnant. Autant de promesses pour les Jeux de Los Angeles 2028, où il vise l’or.

#nosteritoiresultrasmarinsontdutalent

Après les frères Portal, Hector Denayer est l’autre nageur paralympique à avoir brillé lors de ces Jeux Paralympiques. C’est l’occasion de le présenter au public qui ne le connaît pas encore bien.

Le jeudi 5 septembre 2024, c’était son jour de gloire. À seulement 19 ans, Hector Denayer remporte la médaille d’argent au 100 mètres brasse des Jeux Paralympiques de Paris, devant son public. L’Arena de la Défense accueille un nouveau champion, après Léon Marchand chez les valides et les frères Portal.

Le natif de Verdun, qui s’entraîne à Dijon, brille à son tour dans cet écrin. Le jeune Hector souffre d’une malformation de naissance qui le prive de son bras gauche. Ayant grandi ainsi, Denayer ne s’est jamais plaint de son handicap. Ce dernier nécessite une aide particulière pour ses entraînements, mais cela ne l’empêche pas de nager.

En devenant vice-champion paralympique pour ses premiers Jeux, Hector continue d’enrichir son palmarès, composé jusqu’alors d’une médaille de bronze aux championnats du monde, entre autres. Souhaitons-lui désormais des titres en or, notamment pour Los Angeles 2028.

#hérosdecesjeuxsousleau

Manon Genest a décroché la médaille de bronze le 4 septembre 2024 en para-triathlon. Passionnée de cours depuis son enfance, la native de Châteauroux s’entraîne sans relâche pour atteindre son objectif : devenir professionnel. Mais en 2015, tout bascule. Victime d’un accident de voiture, elle perd une partie de ses muscles, notamment au niveau du bras gauche, et subit une déficience motrice qui freine son parcours.

Dotée d’une immense force de caractère, elle rejoint le club de para-triathlon de sa ville en 2018. Rapidement, notre prodige enchaîne les résultats : elle devient championne de France et vice-championne d’Europe cette même année. En 2019, elle échoue au pied du podium aux championnats du monde à Doha, mais persévère.

En 2020, Manon se qualifie pour les Jeux paralympiques de Tokyo, où elle termine à la sixième place. Ce n’est qu’une étape. Cette troisième place à Paris incarne l’espoir et l’abnégation.

Le parcours de Manon Genest force le respect. Se relever d’un drame de la vie est déjà un exploit en soi, mais entamer une carrière de sportif de haut niveau en est un encore plus cette troisième place à paris et celle de l’Espoir et de l’abnégation.

#héroinneduquotidien

Cyrile Jonard est le doyen de la délégation française de para judo aux Jeux paralympiques. À presque cinquante ans, ce colosse a réussi à monter sur un podium à domicile pour ce qui pourrait être ses derniers Jeux paralympiques, un symbole fort

Âgé de 48 ans, Cyrile Jonard est atteint du syndrome d’Usher, une maladie qui le rend aigre et malvoyant, mais qui a aiguisé ses autres sens. Ce handicap de naissance l’empêche d’exécuter certaines tâches simples du quotidien, mais ne l’a jamais freiné dans sa pratique du judo. Très tôt passionné par ce sport à l’école, il a rapidement démontré des qualités exceptionnelles.

Dans la catégorie des poids lourds (-81 kilos), il enchaîne rapidement les victoires. En 2004, à seulement 28 ans, il participe à ses premiers Jeux paralympiques, où il décroche la médaille d’or. Cet exploit lui vaut d’être décoré de la Légion d’honneur par le président Jacques Chirac. Champion d’Europe à quatre reprises, notamment en 2005 aux Pays-Bas, le natif de la Haute-Vienne est également sacré dix fois champion du monde.

Après deux médailles d’argent aux Jeux paralympiques, il ne lui manquait plus qu’une médaille de bronze pour peut-être conclure sa carrière en beauté à Paris.

#guerrieredecesjeux

Marie Patouillet, 36 ans, a également fait briller le cyclisme sur piste lors des Jeux paralympiques de Paris 2024, en décrochant notamment une médaille d’or dans l’omnium. Elle entre ainsi dans l’histoire.

Le 1er septembre 2024, Marie Patouillet décroche la médaille d’or dans l’omnium (course à points) au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, devant son public. Elle devient l’une des athlètes les plus titrées de l’histoire de la discipline. Versaillaise, elle souffre depuis son enfance d’une malformation au pied et à la jambe, et possède donc un vélo adapté. Elle s’entraîne très dur depuis des années. Médaillée de bronze à Tokyo il y a trois ans et médaillée d’or aux championnats du monde, elle avait fait de ces Paralympiades un objectif. Mission accomplie : Marie a également remporté une médaille d’argent en sprint.

Engagée dans la lutte contre les violences faites aux personnes LGBT, elle devient un exemple pour de nombreuses jeunes filles en situation de handicap. Une vraie source de motivation qui tire sa révérence après ces Jeux, avec un palmarès désormais complet.

#héroininedecesjeuxparalymppqiques